C'est tombé comme une bombe. Oui. Comme un avion de chasse qui largue une bombe. J'étais sonnée. Mais j'ai fais mine. Mine de prendre cette nouvelle comme si elle en était la bienvenue. Je me suis montré neutre. Pas triste, pas abattu, pas de peine : rien. Mais plus les heures passaient, plus je me rendais compte que ses quelques mots posés annonçaient la fin de tout un monde. Un monde dans lequel je faisais parti il y a encore quelques semaines et duquel je ne pensais jamais en sortir. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. J'en suis exclu. Jeté. Mise à la porte : "Tracez votre chemin mademoiselle, et ne revenez pas. On a pas besoin de vous ici". J'ai plié bagage. Je n'ai pas fais ma valise. Non. J'ai juste refoulé mon cœur. Et tout ce qu'il y contenait. Mes pensées ont erré entre le bien que cette nouvelle apportait et le mal que cette dernière affligé. Perdu. Mon moral, mon âme, mes envies, ma joie, mes sourires étaient tristement perdu. Lorsque je souris à présent, c'est machinalement. Le cœur n'y est pas. L'intention est fausse. J'imagine être un pantin avec des tas de fils de toute part et que quelqu'un me fait sourire lorsqu'il le faut. Manger lorsqu'il le faut. Parler lorsqu'il le faut. Dormir lorsqu'il le faut. Mais bien que cela puisse paraître étrange, personne ne tire les ficelles de celles qui me ferais verser des larmes. Rien ne coule. Malgré la douleur. Pas une seule goute salées n'a perlé mes joues. Peut être que cela est mieux ainsi. Qui sait ?
Pour oublier, je lis. Je lis des romans. Je lis l'histoire des autres. Je me mets à leur place. Il y a toujours une fin heureuse à la fin des romans. Du moins, pour la plupart. Alors j'aime à penser que c'est moi qui la vie cette fin. Que je suis heureuse. Mais une fois le livre refermé, c'est une bonne claque de réalité que je me prends en pleine face. Bim. Tiens prends ça ! N'oublie pas ta douleur. Tu as mal et tu auras mal le restant de ta vie car les quelques mots qu'il a pu te dire te resteront à jamais dans les entrailles. Ces quelques mots que toutes femme redoutent : "Je n'ai plus de sentiments pour toi".
Pour oublier, je lis. Je lis des romans. Je lis l'histoire des autres. Je me mets à leur place. Il y a toujours une fin heureuse à la fin des romans. Du moins, pour la plupart. Alors j'aime à penser que c'est moi qui la vie cette fin. Que je suis heureuse. Mais une fois le livre refermé, c'est une bonne claque de réalité que je me prends en pleine face. Bim. Tiens prends ça ! N'oublie pas ta douleur. Tu as mal et tu auras mal le restant de ta vie car les quelques mots qu'il a pu te dire te resteront à jamais dans les entrailles. Ces quelques mots que toutes femme redoutent : "Je n'ai plus de sentiments pour toi".